Vous êtes invités à venir visiter mon nouveau site Internet à l'adresse:
www.mariejoseehardy.com
mercredi 9 juillet 2008
mardi 1 avril 2008
Bonheur à la carte à la Flashe fete
Voici des images de l'exposition de Bonheur à la carte qui avait lieu à la bibliothèque du Collège d'Alma, dans le cadre de la Flashe Fête, organisée par IQ l'atelier.
Extrait du communiqué de presse:
Marie-Josée Hardy présente à la bibliothèque le lancement de son livre et de son œuvre Web intitulés BONHEUR, ainsi que de ses œuvres photographiques, résultat de son projet de création Bonheur à la carte, réalisé dans le cadre d’une résidence au centre d’artistes AdMare au printemps 2007. S’enveloppant du caractère kitsch du rose, le personnage de jeune femme de Marie-Josée Hardy semble opter naïvement pour l’utopie d’un bonheur possible. Collectionnant les recettes de bonheur des autres, elle tente de les incarner, de se les approprier, et même de les tester (Élène Tremblay, commissaire du projet Mes Contacts / My Contacts de l’Agence Topo).
L’artiste tient à remercier La FLASHE Fête, l’Agence Topo, AdMare, le Centre Sagamie, Espace Virtuel, la librairie Les Bouquinistes, le Conseil régional de la culture, la Conférence régionale des élus du Saguenay–Lac-Saint-Jean et le Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle remercie également Guillaume Thibert (son), Jean-François Caron (poésie) et tous ceux qui ont généreusement partagé leur recette du bonheur...
Source: Karine Côté
vendredi 29 février 2008
Lancement du livre Bonheur à la carte
Bonheur à la carte
Marie-Josée Hardy
Lancement, vernissage :
mercredi, le 26 mars 2008, 16h00
Dans le cadre de la Flashe Fête
Lieu :
Galerie Espacepointca et à la Bibliothèque du Collège d’Alma
Local P0-250 • 675, Boul. Auger Ouest
(Saguenay, le 6 mars 2008) Ayant comme langage principal la photographie, ce livre de recettes offre une table d’hôte de dessins, de poésie et de rose. À travers cet album, le personnage de Marie-Josée tente de voir la vie en rose en expérimentant les recettes du bonheur soumises par les Saguenéens avec le projet d’art postal «La plus belle semaine de ma vie» (hiver 2006) et les recettes soumises par les Madelinots lors d’une résidence qui avait pour titre «Chasse aux bonheurs», au centre d’artistes AdMare (printemps 2007).
Cet ouvrage accompagne une œuvre web réalisée en résidence à l’Agence Topo (été 2007) qui fait partie du projet Mes contacts / My contacts à l’adresse : www.agencetopo.qc.ca/contacts/bonheur
L’artiste tient à remercier la Flashe Fête, l’Agence Topo, AdMare, le Centre Sagamie, Espace virtuel, la librairie Les Bouquinistes, le Conseil régional de la culture, la Conférence régionale des élus du Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle remercie également Guillaume Thibert (son), Jean-François Caron (poésie), et tous ceux qui ont généreusement partagé leur recette du bonheur...
En vente :
Librairie Point de suspension...
(Espace Virtuel), 534, rue Jacques-Cartier Est, Chicoutimi
Librairie Les Bouquinistes, 392, rue Racine Est, Chicoutimi
15$ • Non paginé • ISBN : 978-2-9810150-0-6 • Tirage limité à 150 exemplaires
Achevé d’imprimer à Alma en octobre 2007, par le centre Sagamie
mardi 12 février 2008
Démarche artistique
Ma démarche artistique
Depuis mes débuts en photographie, ma pratique artistique est caractérisée par l’importance de la photographie de mise en scène. La mise en scène permet d’inventer une réalité, d’en devenir créateur. La photographie est aussi une façon de pénétrer dans l’espace imaginaire ainsi que de le réaliser. Elle permet de créer une relation de jeu avec mes sujets et d’éprouver les rapports entre la censure et l’imaginaire, prétexte idéal pour la réalisation de mes fantasmes. La photographie favorise aussi le croisement de plusieurs autres disciplines comme le théâtre, la danse, la publicité, le graphisme, la sculpture, la couture et la vidéo.
Depuis plusieurs années, je construis mon autoportrait fantasmatique à partir d’échanges avec les gens. Au moment de mes mises en scène, je me révèle à travers les choix que je fais parmi les suggestions qu’ils me soumettent. Je deviens mon propre modèle, personnifiant les fantasmes des autres, me métamorphosant à l’aide de déguisements et d’objets ludiques, prétextes au monde de la fantaisie et du contraste entre le monde de l’enfance et le monde adulte.
Dans mes œuvres, j’explore donc le monde de l’imaginaire, le monde du fantasme esthético-ludique. L’utilisation de la couleur contribue énormément à ma recherche. Je m’inspire aussi de cette envie de folie qui nous envahit, lors d’un moment d’inattention, et qui nous laisse croire que le bonheur est enfin à notre portée, à la portée de tous, et si facile à approcher…
Bonheur à la carte
Bonheur à la carte
www.agencetopo.qc.ca/contacts/bonheur
Agence Topo, juin 2007
AdMare, avril 2007
Ce travail est le fruit d’une résidence au centre d’artistes AdMare aux Îles-de-la-Madeleine et à l’Agence Topo de Montréal. Le livre d’artiste et l’œuvre web consignent mes photographies inspirées des recettes du bonheur que les Madelinots m’ont soumises lors de ma résidence, soit par leur dessin, leur texte écrit à la main qui est numérisé, etc. et la poésie de Jean-François Caron. Le son de l’œuvre web a été créé par Guillaume Thibert. L’œuvre web sollicite l’internaute en lui demandant sa recette du bonheur. Le personnade de Marie-Josée tentera donc de se refaire un monde en expérimentant les nouvelles recettes reçues.
«S’enveloppant du caractère kitsch du rose, le personnage de jeune femme de Marie-Josée Hardy semble opter naïvement pour l’utopie d’un bonheur possible. Collectionnant les recettes de bonheur des autres, elle tente de les incarner, de se les approprier, voire même les tester.
Est-ce que les bonheurs des autres peuvent être les miens? Y a-t-il une recette qui puisse fonctionner?
Ultimement, ses efforts restent en apparence vains car ils demeurent de l’ordre du simulacre et de la fantaisie. Devant le spectacle de tant d’efforts et de vaines poursuites, le visiteur pourra constater la quantité, l’inventivité ou encore la banalité des moyens sans toutefois pouvoir en ressentir les effets. Au fil de l’exploration de ces bonheurs multiples, se dressera une sorte de panorama ou de portrait global montrant la trivialité de tout ce qui peut provoquer le bonheur. Apparaît alors une pointe d’ironie dans la démarche de l’artiste qui a volontairement transformé l’idée du bonheur en mascarade au cœur de laquelle il ne peut y avoir de véritable rencontre avec le bonheur, mais seulement son évocation.»
Élène Tremblay, commissaire
http://www.agencetopo.qc.ca/contacts/info.htm
Caravane des 10 mots
Caravane des 10 mots
Résidence de 36 heures, suivie d’une courte exposition
Le Lobe
Juin 2006
Lors de l’événement de la Caravane des 10 mots, j’ai réalisé une courte résidence en prises de vues. Je me mettais en scène, dans l’ordre du fantasme ludique, réalisant une action en lien avec les 10 mots proposés. Par exemple, pour le mot Outre-ciel, je me suis mise en scène volant dans le ciel avec des ballons à l’hélium. Aussi, pour le mot Tresser, je me suis mise en scène avec des cheveux en tissu tressé qui touchaient le plancher. J’ai également intégré des images de textures et d’objets dans la présentation finale de mes photos.
Pendant ma résidence, en réalisant quelques-unes de mes recettes devant les visiteurs, j’espérais qu’ils me révèlent leur brin de folie, qu’ils ouvrent leur monde intérieur pour me laisser percevoir ces petits bonheurs qu’ils vivent ou qu’ils aimeraient vivre.
La plus belle semaine de ma vie
La plus belle semaine de ma vie
Espace Virtuel et art postal
Mars 2006
Pour ce projet, je me suis photographiée en réalisant quelques-uns de mes fantasmes esthético-ludiques comme celui de manger du gâteau sans mes mains, celui de souffler, avec une paille, dans un verre jusqu'à ce que son contenu déborde et celui de marcher dans du Jello. Par ce projet, je désirais exaucer plusieurs de mes fantasmes mis de côté en vieillissant.
Un de ces montages a été imprimé sur des cartes postales qui ont été envoyées dans 3000 foyers. Chacune de ces cartes interpellait son destinataire avec le message manuscrit: «Voici ma recette photographique du bonheur. Envoie-moi la tienne à cette adresse…»
Comme la plupart des cartes postales généralement envoyées sont souvent le récit d’événements heureux pendant une semaine de voyage, la réalisation de ces fantasmes s’est produite en une semaine, d’où le titre du projet. De plus, il est toujours intéressant de recevoir une carte postale puisqu’elle nous expose un épisode heureux de la vie des destinateurs. Avec ce projet, je désirais mettre au deuxième plan la réalité de mes obligations pour céder la place à des moments de légèreté et de joie, pendant une semaine, comme me l’aurait permis un voyage sur une plage en pays chaud.
Le petit fou en nous
Le petit fou en nous
Projet de maîtrise
Centre d’exposition L’œuvre de l’Autre
Mars 2005
Le petit fou en nous, c’est le désir de comparer mes fantasmes avec ceux des autres. C’est aussi la peur du temps qui passe sans que j’aie eu le temps de faire tout ce que je veux, du temps qui me fait vieillir, du temps qui m’oblige à laisser mes rêves d’enfance de côté, et du temps qui fait de moi une adulte se censurant par les normes du convenable et de l’acceptable.
Dans ce projet, le fantasme de l’autre est un point de départ pour représenter mes propres fantasmes, l’autre agissait comme un matériau pour leur réalisation. La personne photographiée réalise une partie du fantasme qu’elle m’a révélé et en même temps, joue selon mes règles puisque le travail de mise en scène me permet de personnifier son fantasme.
Ces montages photographiques montrent le plaisir voyeur de faire réaliser, le désir de réaliser, ainsi que la réalisation en plusieurs moments de mes fantasmes esthético-ludiques, issus de la fantaisie et du jeu, au-delà des inhibitions quotidiennes, du masque du convenable et du socialement acceptable. Ce projet de recherche vérifie cette affirmation de Freud : «ce qui, dans la vie de tous les jours, empêche les gens de réaliser leurs fantasmes, c’est qu’ils les perçoivent comme enfantins.» (Freud, 1908 in Perron-Borelli, 1997 : 12)
Grâce à l’ensemble de mes photographies, les spectateurs entrent dans l’espace imaginaire de mes modèles mais d’avantage dans le mien, et sont appelés à se créer des scénarios, à se mémoriser d’anciens fantasmes, à s’identifier à certains personnages de mes images et à se questionner sur leurs fantasmes actuels et sur ce qui les empêche de les réaliser.
Pour ce projet, j’ai aussi réalisé une vidéo en images fixes en me mettant en scène parmi tous les fantasmes de mes modèles.
Portrait dans un aquarium
Portrait dans un aquarium
Résidence de 2 semaines, suivie d’une exposition de 3 semaines
Le Lobe
Mai 2004
Étant moi-même très imaginative, l’imaginaire et le désir ont toujours été partie intégrante de ma démarche. Par ce projet de résidence, je désirais créer une facette de mon monde imaginaire en matérialisant une de mes fantaisies. J’ai transformé une pièce en aquarium, avec des plantes en métal que j’ai soudées et des poissons en peluche que j’ai cousues. Cette installation m’a servie pour une mise en scène photographique, un peu à la manière de Sandy Skoglund.
Ces images étaient une sorte de portrait de mon monde imaginaire. Je trouve que la réalité n’est jamais aussi belle que l’imaginaire alors je désirais qu’elle soit aussi belle…
Fantasmagorium
Galerie L'Oeuvre de l'autre
Avril 2004
Bonheur de passage
Centre social, UQAC
Octobre 2003
Roméo et Juliette
Université Laval
Mai 2003
Mon ami secret
Université Laval
Mai 2003
Angéliques
Université Laval
Mai 2003
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